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    Un, croissant de lune 

     

    Alors que je nai jamais crû qu' en moi 

    Tu as su mentrouvrir peu à peau ta sorte. 

    Je croise en toi depuis, incrédule, un certain regard 

    Qui ma cueilli et y a arrimé depuis un certain émoi. 

    Et moi, jai planté là, mon pied dans l'embrasure de ta porte 

    De sorte que tu puisses t'embraser et ainsi ne plus crier gare 

    Après tout ce temps et mains tenants, je croîs en toi. 

     


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    les toiles

    cette nuit, j'ai peint dans le ciel, une autre image

    avec quelques nuages de nacre, j'ai fait ton visage.

    pour tes yeux, tu sais, ceux qui font des ravages

    un coup de foudre et j'ai été heureux qu'il fasse orage.

    le coucher de soleil, somnolant, m'avait déposé  avant de s'enfuir

    une lueur oblongue et rouge reflétée dans la mer, pour ta bouche.

    la lune qui avait pris ses quartiers cette nuit là, se mit à luire

    en esquissant un contour familier qui devint ton nez en une touche!

    j'eus à ce moment à peine le temps d'entendre le vent siffler à tes oreilles

    que le jour pointait à nouveau les feux de son girasol comme jamais pareil.

    je pensais alors tenir en cet éclat de mire, ton sourire dans ma fresque...

    mais c'est là que j'ai su, que pour ça, il n'y aurait jamais assez de soleil, ou presque.


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    mon triple A

     

    par les mailles des mots dits

    pour tous ces poètes maudits

    une fois tous ces émaux dits

    à ne garder que des mots dix.

    alors que lundi

    je dis :

    j'ai tout perdu.

    en un seul tremblement sans rescousse

    en une énorme et une ultime secousse

    d'un revers de la main

    le désert de demain

    le désert de deux mains

    ouvertes sur l'échelle de riche terre.

    j'ai tout perdu.

    mon pays, jamais je ne l'oublie

    celui des bliblis et des zoublis

    mais maintenant...

    allez, je rie

    algérie!

    mon pays est l'oubli.

     


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    Unis vers...quoi  

     

    pas nette la planète 

    saturne la taciturne

    de circonvolutions en cirque évolution 

    elle se fait sa révolution de souillon

    non sans tords, tout en elle va à volo 

    saturne la planète pas nette, parano.

     


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  • y

     

    sans cris

      

    le corps exhibe de multiples noeuds, torturé
    les branches larmoient, happées définitivement par le sol
    saisi par la fin de son histoire, transfiguré
    un arbre meurt toujours debout comme un dernier parasol.

     


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