• le vent souffle sur le temps et le temps essouffle nos vies


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    l'oiseau joue

     

    la page blanche

    mon esprit flanche 

    de salut pas de planche 

    seuls des mots glanés d'une branche

    tels de petits moineaux transis.

    par ce froid prégnant et lexical

    l'un d'entre eux, combattant l'abasie

    volète et dépose sur ta joue, un baiser animal.

     


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    le temps emporte tout sauf l'instant présent, qui ne vit que le

    le temps d'un instant.

     


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    le silence à tue-tête des affreux de la nuit

     

    Les affres de la nuit jettent une ombre sur le jour, et le jour apparaît atone 

    et tâtonnent dans le jour, tout le jour, pour rattraper la nuit qui s'endort

    à l'ombre.

    Et l'ombre solaire lance ses accents circonflexes cupriques dessus les eaux

    hauts et forts, affres eux, du jour, qui n'apaisent plus rien.

    ni les remuants tourbillons, ni les turbulents remous

    tous livrés aux capricieux méandres du silence de la vésanie. 

     


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    fonction à un un connu

     

    mon corps être-ange est mon ombre exacte

    et ne fond qu'un

    un plus un égale un

      


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