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    il court, il court...

    fūrin, fūrin, fūrin
    du temps qui coule
    tu es le doux burin
    de tout ce qui s’écoule
    pendant que le temps nous réduit
    par tes bruits fugaces et cristallins
    que l’on croit à nos dépends, anodins
    tu décomptes malgré nous la vie qui s'enfouit.

     


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    l’amour sans doute

    le tambour bat régulièrement la chamade
    le lave linge est plein de saleté à craquer
    le cœur aussi bat un de ses va et vient
    mais son esprit submergé est ailleurs
    le calcaire se met à lancer une discrète ruade
    la machine tourne en vain à déjanter
    le sentiment vit ses premiers petits riens
    il se met à faner comme ses fleurs, d'ailleurs.  

    décidément que vaut l’amour s'il n’est pas destructeur?…

     

     


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  • es-Tu, Bankable?

     

    on se Dépêche le matin pour aller vibrer au travail

    rapidement rejoindre les collègues et le cadre dédiÉ

    à l’existence Sociale, la norme acceptable, les  sms

    les mails les réunions, les séminaires et ateliers dIvers

    on s’invente à tout pRix une existence qui vaille

    que vaille. et petit à petit, insidieuseMent maltraité

    ce sentiment qui semblait devOir animer nos maladresses

    Réinventer toujours cette ivresse qu’on aimait à l’envers

    ce sentiment, on le laisse se Transformer en contrat de travail.       


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    la main des tropiques

     

    une douleur, une humiliation, quand serre la maladie
    tout va trop vite, une sonde habite mon piteux sexe
    tout mon être se retrouve à la merci du foutu caddie
    roulant de l’exploration fonctionnelle, image d’apex
    vers l’insondable avenir que les résultats, des examens
    vont dicter du coup sec du couperet que des réexamens
    vont dégueuler sans crier gare, à la cadence des polypes du parou.
    au fond d’un lit d’hôpital il faut essayer de garder pied. le Pérou ?

     


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    clin d'œil

     

    quand je fermerai les yeux

    on me les fermera

    quand je casserai ma pipe

    on ne m’en fera plus

    quand je quitterai mes yeux

    on me tassera

    quand je partirai en grippe

    on ne me regardera plus

    quand je me retournerai, pimpant

    dans mon convouaté et cher néant...

    tu m'oublieras.

     


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