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Par clothaire le 13 Octobre 2010 à 03:53
il court, il court...
fūrin, fūrin, fūrin
du temps qui coule
tu es le doux burin
de tout ce qui s’écoule
pendant que le temps nous réduit
par tes bruits fugaces et cristallins
que l’on croit à nos dépends, anodins
tu décomptes malgré nous la vie qui s'enfouit.
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Par clothaire le 5 Octobre 2010 à 23:33
l’amour sans doute
le tambour bat régulièrement la chamade
le lave linge est plein de saleté à craquer
le cœur aussi bat un de ses va et vient
mais son esprit submergé est ailleurs
le calcaire se met à lancer une discrète ruade
la machine tourne en vain à déjanter
le sentiment vit ses premiers petits riens
il se met à faner comme ses fleurs, d'ailleurs.décidément que vaut l’amour s'il n’est pas destructeur?…
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Par clothaire le 29 Septembre 2010 à 14:29
OÙ es-Tu, Bankable?
on se Dépêche le matin pour aller vibrer au travail
rapidement rejoindre les collègues et le cadre dédiÉ
à l’existence Sociale, la norme acceptable, les sms
les mails les réunions, les séminaires et ateliers dIvers
on s’invente à tout pRix une existence qui vaille
que vaille. et petit à petit, insidieuseMent maltraité
ce sentiment qui semblait devOir animer nos maladresses
Réinventer toujours cette ivresse qu’on aimait à l’envers
ce sentiment, on le laisse se Transformer en contrat de travail.
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Par clothaire le 13 Septembre 2010 à 23:40
la main des tropiques
une douleur, une humiliation, quand serre la maladie
tout va trop vite, une sonde habite mon piteux sexe
tout mon être se retrouve à la merci du foutu caddie
roulant de l’exploration fonctionnelle, image d’apex
vers l’insondable avenir que les résultats, des examens
vont dicter du coup sec du couperet que des réexamens
vont dégueuler sans crier gare, à la cadence des polypes du parou.
au fond d’un lit d’hôpital il faut essayer de garder pied. le Pérou ?
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Par clothaire le 11 Septembre 2010 à 22:43
clin d'œil
quand je fermerai les yeux
on me les fermera
quand je casserai ma pipe
on ne m’en fera plus
quand je quitterai mes yeux
on me tassera
quand je partirai en grippe
on ne me regardera plus
quand je me retournerai, pimpant
dans mon convouaté et cher néant...
tu m'oublieras.
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