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Par clothaire dans poésie (pour toi, oui toi, toi aussi oui, toi... ah non pas toi ! mais, toi par contre…) le 20 Juin 2014 à 14:26
le mot clé
la porte claque
et la clé tombe
la clé?
la clé qui ouvre
la clé qui ferme
celle qui entr'ouvre
celle qui enferme?
la claque porte...
l'esprit est chahuté
la pensée entamée.
les mots s'y réfugient
bouclés à double tour.
chacun pousse
joue des coudes
tous veulent sortir
alors on se choisit
une tenue de syntaxe
clé de la réussite.
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Par clothaire dans poésie (pour toi, oui toi, toi aussi oui, toi... ah non pas toi ! mais, toi par contre…) le 6 Juin 2014 à 23:08
pulpes friction
l'argile coule
elle roule
l'argile court entre les doigts agiles
elle attend de naître.
elle attend de n'être plus qu'elle
souvent, elle se terre et résiste
puis en une seule rotation
elle se cambre et se cabre
pour se rendre courbes.
malgré les mains qui l'enserrent
et se desserrent tour à tour
elle peut enfin faire son entrée en matière.
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Par clothaire dans poésie (pour toi, oui toi, toi aussi oui, toi... ah non pas toi ! mais, toi par contre…) le 5 Mai 2014 à 22:47
le blues de la dame en rouge
ton cœur bat.
ton cœur bat et se rebat
au cœur de la douleur
il se débat.
de tout son pouls, il presse
puis s'ébat à nouveau avec la vie
il laisse choir ce qui le stresse
et reprend le rythme de l'envie.
en clé de sol
c'est la systole
la clé de fa
sans tralala
expulse le mauvais sang
et les airs embarrassants.
la petite musique retrouvée, tu l'entends
qui raisonne en canon et dans les temps.
ton choeur bat...
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Par clothaire dans poésie (pour toi, oui toi, toi aussi oui, toi... ah non pas toi ! mais, toi par contre…) le 17 Avril 2014 à 01:07
ELLE
ELLE est de celles qui ne se découvrent pas facilement
on la croise pourtant tout au long de l'existence
tempête véhémente, ou plus fragile souffle de vent.
elle se montre insistante comme une eau forte de persistance.
ELLE est là, toujours là, en face, très difficile à chantourner
alors que peu y portent attention, même l'enfouissant
tandis que jour après jour, l'air se fait plus oppressant.
Un jour, on décide de la laisser nous surprendre, sans ajourner.
ELLE nous ceint soudain d'une étreinte empreinte de retrouvailles
et, insouciants, on rejoue face à face, ensemble, la rencontre.
s'ouvre enfin, une vie instinctivement pétrie de soi, l'art en contre.
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Par clothaire dans poésie (pour toi, oui toi, toi aussi oui, toi... ah non pas toi ! mais, toi par contre…) le 8 Avril 2014 à 20:31
masque de Terre
le nez pour te sentir venir
les yeux pour te sentir gémir
les oreilles pour t'entendre me dire
la bouche pour t'entendre mots dire
une destinée qui ne dit pas son nom
une fatalité qui vit sur son renom.
ainsi mon visage, incrédule masque de vie
s'éclaire d'une joyeuse pénombre de survie.on est fatalement sur Terre...
pour apprendre à se taire.
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