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    les toiles

    cette nuit, j'ai peint dans le ciel, une autre image

    avec quelques nuages de nacre, j'ai fait ton visage.

    pour tes yeux, tu sais, ceux qui font des ravages

    un coup de foudre et j'ai été heureux qu'il fasse orage.

    le coucher de soleil, somnolant, m'avait déposé  avant de s'enfuir

    une lueur oblongue et rouge reflétée dans la mer, pour ta bouche.

    la lune qui avait pris ses quartiers cette nuit là, se mit à luire

    en esquissant un contour familier qui devint ton nez en une touche!

    j'eus à ce moment à peine le temps d'entendre le vent siffler à tes oreilles

    que le jour pointait à nouveau les feux de son girasol comme jamais pareil.

    je pensais alors tenir en cet éclat de mire, ton sourire dans ma fresque...

    mais c'est là que j'ai su, que pour ça, il n'y aurait jamais assez de soleil, ou presque.


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